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Les poisons du rem​è​de

by Laurène

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1.
Vie de vide 03:11
Sur le lit Lisse de draps sans plis, je Plisse le front, fronce les sourcils. S’il y avait un remède, M’aiderait ce poison, On écoute trop nos passions. Sur le mur Mûres réflexions, Phrases déshabillées, accrochées Aux parois de l’esprit à l’abandon. On en fait de la place, Plaçons, classons bien et puis vaquons A nos inactions. C’est notre vide Qui nous traîne. On écoute trop nos poisons, Ces voix qui frémissent et guident Toujours plus loin notre peine. On écoute trop nos poisons. Sur le fil, Fil du rasoir je crie Au désespoir Pour rien, sans aucune raison Et je bois mon poison. Sur la pente Penchent mes désirs Mais l’envie la remonte, je soupire De fatigue, je me suis épuisée A me plaindre Mais sans geindre Maintenant je veux rejoindre Le plein. C’était mon vide, Non pas la peine. J’ai écouté mes poisons, Je les ai laissé me perdre En suspend. J’ai écouté mes passions. C’était mon vide, Non pas la peine, Non pas la peine.
2.
Sur-mourants 05:11
Pourquoi tous éclopés ou en passe de l’être, Consciemment nous rejoignons des lieux sans issue ? Tourmentés, frappés, cloués, rognés, on s’empêtre Dans des chemins qui ne guident vers rien de plus. On apprend, toujours on apprend, Mais tout aussi on nous reprend. Quelle est cette force qui nous épuise et nous maintient, Détruit notre vigueur et révèle celle du cœur, Nous laisse lucide quand tout notre corps s’éteint, Nous affame de vie en ôtant sa lueur ? On apprend, encore on apprend, Et tout pourtant on nous reprend. Nés pour le regretter, Nés pour se supporter, Vivre à se disloquer. Lendemain immobile le long d’une rambarde, Aller-simple pour un voyage pas même choisi. Tout est accident mais l’habitude s’attarde Jusqu’à ce que jamais notre corps ne l’oublie. On apprend, bien sûr on apprend On ne comprend jamais qu’en perdant. Ravagés de fond en surface jusqu’aux os, Nous nous dirigeons tous vers cette issue de secours A croire que pour vivre, vivre, vivre, il faut Se déchirer, s’estropier jusqu’à ce qu’un jour On apprenne, qu’enfin on apprenne Pour périr l’âme un peu plus sereine. Vivre à se dégrader, Prêts à se supporter Et déjà regrettés.
3.
Courrons au beau désordre, On s’empêtre dans nos cordes A vivre pour mourir mieux. Être ou chaîne ? Ou les deux ? Explorons les divers Envers de notre mon- -de, aux couleurs printanières Substituons d’autres tons. [Aime] Emancipons. Depuis des siècles on meurt, Tout ce temps que l’on pleure… Avançons de sorte à Savoir se tenir droits. Puis courbons l’échine aux Avilissants fléaux, On a en bien trop vus, Place à l’inattendu. [Aime] Emancipons. Être au-dehors de soi, Exister pour une fois Et que brisée la chaîne soit. Aime… Aimons.
4.
Une membrane, de la peau Plus ou moins détendue, plutôt Elargie depuis qu’elle abrite Deux ou trois étrangers qui m’habitent. Un ventre plein, un ventre laid, C’est ce que je suis il paraît. Une usine à bébés sans père Pas une femme mais une mère. Pas une femme, une maison, Enfin une dame, voyons, Qui fut jolie oui, en son temps Mais qui a la garde de ses enfants. Un ventre rond, un ventre gros, Des rides et une histoire de trop, Un corps qui a regorgé de vie, Une gorge qui ne fait plus envie.
5.
Monde(s) 04:06
Fourmillements dans les bras, souffle de plus en plus court, Angoisse passagère, bien que fréquente, cette vie nous décime tour à tour, Fourmillements d’humains sur la planète aux mille questions en tête, Aux tonnes de préoccupations si graves pour chacun de ces êtres. J’ai écrasé une fourmi, je ne voulais pas, je ne l’avais pas vue, J’ai supprimé une vie, sûrement que demain je n’y penserai plus. Mais le morceau de ciel que j’aperçois là-bas Est peut-être la demi-jambe d’un plus grand que moi, Il m’écrasera lui aussi. Agacements multiples et tourments égocentriques, mon Cœur s’en épuisera et c’est évident qu’il rendra son âme. Mais où voudrais-tu que l’on aille, nous Aurons vécu, on nous aura assez vus là où… On subit notre vie, paraît-il, d’une durée considérable, Mais rien ne nous garantit le sommet d’une hiérarchie bien profitable. Car le morceau de ciel que j’aperçois là-bas Est peut-être la demi-jambe d’un plus grand que moi, Je l’ignore. Bien fiers de leurs constructions, Audacieux comme des grains de sable, Puissants, sans doute ont-ils raison ces hommes de force indéniable. Mais ont-ils seulement pensé Que leurs galeries, que leurs terriers, Vu d’un ailleurs plus élevé se balaieraient d’un seul coup de pied ? Régnants comme des êtres qui se disent supérieurs à Toutes les espèces, conquérant les espaces, nous Hommes à l’esprit si torturé et voyageur, Vicieux et malheureux, persuadés que tout Ce que l’on a construit ne peut que signifier Ne peut qu’être épargné, ne peut qu’être admiré Quand peut-être de loin, ce tout brillant d’éclat Tel qu’il nous paraît, n’existe-t-il même pas ! Et le morceau de ciel aperçu d’ici-bas, Invisible pourrait-il être pour un plus grand que moi ! Notre monde n’est pas le monde. Et si notre monde n’était pas le monde… Et si le morceau de ciel vu d’ici-bas N’était que le creux de la main d’un Micromégas ? Ça changerait quoi de le savoir ? Est-ce qu’on essaierait de le posséder lui aussi, De l’esclavager, de le chasser qu’il se méfie De nous les hommes, nous les cruels, nous les barbares ? Peut-être sommes-nous les étrangers d’un étranger, Et habitons-nous une portion de monde du monde… Enfin assez réfléchi et tergiversé, Dans cet agenda que je tiens tant d’ordres abondent.
6.
Allez, endors-toi Et ne te réveille pas. Prends ton droit De fermer les yeux une bonne fois. Tu t’es battu Et tu as perdu. Tu n’en peux plus. Et tu n’as plus aucun but. Allez libère-toi De ce mal ingrat. Ne t’épuise pas À survivre dans cet état. Je t’en prie sois sage, Prends ton courage Et toute ta rage Et sors enfin de ta cage. Allez endors-toi Et ne te réveille pas. C’est mieux comme ça. Je t’aime, écoute-moi. Tu l’as mérité. Ne m’oblige pas à te supplier. Laisse-toi aller, Les nuages t’ont invité. Allez quitte ce lit, Va rejoindre ton paradis, Ecoute ma pluie Te souhaiter l’ultime répit. Allez mon homme N’aie pas peur du long somme, Il faut que tu me pardonnes Mais ta souffrance m’assomme. Ce n’est pas toi Dans ce corps-là Ferme les yeux Octroie-nous le droit d’être heureux. Allez endors-toi Et ne te réveille pas Ne m’en veux pas Si je te déçois. Mais pour une fois Baisse les bras, ne résiste pas Libère tes ailes Et vas retrouver ton ciel, Nous retrouverons notre soleil.
7.
Quand 04:22
A force de glisser et trébucher A vive allure le long des allées Ne sens-tu pas le sol sous tes pieds se dérober ? Alourdi par tes semelles frappantes, Affolées et abasourdissantes, Que retiens-tu de tes épopées toujours pressantes ? Accablé de ce routinier déplacement, Abrupte et sourd engorgement, Ne crois-tu pas en être absent de temps en temps ? Ahuri par tes pas désincarnés, Abruti par tes propres envolées A force d’avoir effleuré sans rien marquer ? Il y aura, il y aura, il y aura, il y aura… Vivement, vivement, vivement, vivement, Quand je serai…quand on ira Quand, mais quand quoi ? Quand, quand, quand, quand, quantité de projets, Où tout se vit après. J’aimerais parfois mourir avant Et me réveiller pour du bon temps. J’aimerais m’endormir tout l’hiver, J’aimerais parfois être à l’envers De ce qu’on nous impose, Economiser des roses, En jetant des épines A la superficie des choses, Comme, comme, comme derrière une vitrine. Es-tu si décidé à …tomber ? Quand, quand, quand, ah !
8.
Rose Cendré 05:05
Attrape la main que je te tends Et je t'emmènerai Vers un autre printemps. Allez, quoi, allez, viens, Allez, c'n'est pas grand-chose, allez, Aspire un peu ce souffle rose, allez ! Serre bien la main que je te donne Et je te soignerai Bien mieux que personne. Allez, viens, n'aies pas peur, Tu m'arrêteras si je t’écœure, Mais laisse-moi entrer à l'intérieur. Tu m'entends ? Est-ce que tu m'entends ? Réveille-toi ! Malheur ! Tu nous as fait peur ! Agrippe-toi au bras qui te surplombe, Et je t'apaiserai Comme dans une tombe. Laisse-toi faire, il le faut bien. De mes vertus, tu as besoin. Efforce-toi de le croire, Rejoins-moi ce soir. Lâche cette main qui se rétracte, Nous n'avons fait que clore un pacte. Je me fiche bien maintenant de ce que tu vas faire, Dis-moi en quoi me concernerait cette affaire.
9.
C’n’est pas qu’on nous nourrit, c’est plutôt qu’on nous pourrit. C’n’est pas qu’on nous guérit, c’est qu’on nous conserve en vie. Si la vie nous démantèle, nous ferons sans les morceaux, Pourvu que nous soyons ! Si la vie nous piétine, nous resterons sur le dos, Mais nous serons ! C’est beau, c’est beau, c’est beau, ah oui ? Vous trouvez ça beau ? Je trouve que c’est à en vomir, à en vomir des larmes de chaux. Rescapé de peu, pas encore assez vieux, Tombé de haut, pas envolé de si tôt, Cloué ici, déchiré de mes envies, Mais décidé à ne toujours pas tomber. Rattrapé au vol, étalé sur le sol, À jamais saisi, revenu à la vie, Brisé d’abord pour apprendre à être fort, Bien entouré mais plus fragile que jamais. Pourquoi voudrais-je rêver De vous abandonner Quand je vous vois Assis auprès de moi ? Pourquoi voudrais-je céder À ce corps capricieux Qui n’a de cesse de Me faire plisser les yeux ? Enveloppé d’un souffle d’air éteint, Emporté au loin d’un cœur presque serein, Mais bien ramené, soigneusement réveillé, Bien protégé du funèbre danger. Trop tard pour gémir, bien trop tôt pour m’enfuir, Tous à me blottir, tout pour me retenir, Tous aux très grands soins, dans mon esprit, plus rien, Tous à me sourire, dans mon esprit, partir… Est-ce mon dernier défi ? Avons-nous assez ri ? Faut-il pour être ici S’affaiblir en martyr ? Est-ce que je suis puni ? Faut-il pour être ici Se voir porter le prix Des plus méritants ? Mais je cède ma place, Oui je cède ma place, Je vous cède ma place Dans mon corps de glace. C’n’est pas qu’on nous donne la vie, c’est qu’on nous impose ici. C’n’est pas qu’on nous chérit, c’est qu’on nous accepte ainsi. Et ce n’est pas que l’on rit, c’est qu’on écarte la vie. Si celle-ci nous démantèle, nous ferons sans les morceaux, Mais nous serons ! Si la vie nous piétine, nous resterons sur le dos, Pourvu que nous soyons ! C’est beau, c’est beau c’est beau… C’est beau, c’est beau, c’est beau, ah oui ? Vous trouvez ça beau ? Je trouve que c’est à en vomir, à en vomir des larmes de chaux.
10.
No Body 03:23
Je te touche, je te vois Et sans retouche, sans émoi, Il me faut te faire entendre A toi ma pauvre chair tendre Que le miroir qui m’envoie Ce reflet qui vient de toi Ne me donne que l’envie de te pendre. Mais qu’en toi, moi je suis là Et que je me dois Malgré les sales rires que tu m’attires De te dire… Que je t’aime, que je t’adore, que je te chéris, Parce que me l’exige la vie. Pour ne plus que me tourmente la peine… Je te chéris mon corps, Avec tous mes remords, Je te chéris plus fort, Et je n’ai plus à te regretter Car tu vis auprès de moi, Non je ne fois plus te pleurer Parce que je suis…ta réalité. Je te vis, je te subis, tu me survis, je te supplie De t’effacer, de te dissoudre sous ces regards étrangers. Mais tu me résistes et tu m’attristes, quand tu me plies Le cœur entier, quand tu me broies j’aimerais t’étrangler. Vivre sans toi, si je le pouvais Serait un choix des plus justifiés. Mais non mais non, je t’aime ! Et je t’adore ! Je te chéris, Parce que me l’exige cette escroquerie de vie ! Pour ne plus que me tourmente la peine… Je te chéris mon corps, Avec tous mes remords, Je te chéris plus fort… No need my body to be… Puissiez-vous tous être aveugles, privés de l’idée du beau ! And never find me ugl – y as sin, as nothing anymore … (No need my body to be !) I love you, I adore you, I love dearly you… (No need my body to be !) Je t-t-t‘aime ! Je t-t-t’adore ! Je te tues…je te te…te chéris ! Parce que me l’exige cette escroquerie ! (No need my body to be !) Come with me. Stay with me. I’m your reality.
11.
Ils 03:44
Ils nous habillent en secret, On les revêt Tous les jours. Et ils nous suivent de près Dans nos forêts, Dans nos bourgs. Et ils nous soufflent à l’oreille Ce qu’on veut bien leur faire dire, Parfois c’est en plein sommeil Qu’ils reviennent luire. On leur confie la vue, On leur donne un avis Et on leur attribue Un rôle qui nous séduit. Ils nous enlacent en cachette, On se rachète Auprès d’eux. Et le temps perdu renaît, On s’en remet, Comme on peut. Et on souhaite qu'ils nous observent On attend qu'ils nous conseillent, On voudrait porter leurs rêves Qui viennent troubler nos veilles. On les désire amèrement, On veut qu'ils existent ailleurs Dans les airs environnants Ou dans les nouvelles fleurs ... Nos morts.
12.
Repos 03:32
Abandonnons le monde à notre chevet, Laissons-y nos angoisses sans aucun regret. Laissons le monde sombrer sans nous pour s’en inquiéter, Laissons le monde sombre, nous serons acquittés. Que peut-on faire de toute façon ? Rien de mieux qu’espérer, passons A l’inaction, éteignons la lumière Et laissons s’éteindre notre ère. Rêvons. Faisons semblant de croire qu’on ne sait pas. Feignons de penser qu’on ne servira pas. Fermons les paupières, nous n’avons pas le pouvoir de faire Depuis notre chambre quoi que ce soit, fermons les paupières. Seuls dans la nuit, seule solution, Seuls pour faire la révolution. Accablés de notre vie si dense, Au soir, accablés d’impuissance. Dormons. Va t’on écrire une chanson, En faire notre contribution Personnelle à la lutte aux malheurs ? Au moins la nuit sera meilleure. Chantons. Si notre esprit s’agite nous ne trouverons pas le sommeil (Et le sommeil) c’est important pour faire tourner le monde (Et le monde) nous attend pour percer le soleil (Et le soleil) se couchera et nous suivrons sa ronde. Alors, pourquoi s’arrêter ? On ne pourra pas veiller sur le monde entier Et il faut être naïf pour s’en inquiéter. Il faut bien s’extraire du monde pour se reposer. Eteignons notre conscience bien trop encombrée. Repos !
13.
Il y a comme un bout de ficelle qui m’attrape par le cou Et qui serre, et qui resserre. On dirait bien que c’est ma main qui est allée le chercher Et qui tire, et me retire…du monde. Et j’ai le visage qui bleuit et mon regard devient flou Lui qui m’enterre à me faire taire. Mais mon esprit bien vivant à mes oreilles vient souffler « Il y a pire, il y a bien pire ». Il y a pire mais je désire m’enfuir, M’enfuir de partout, mourir sur le coup. Est-ce par faiblesse, par peur, ou par amour que je reste encore ? Je respire, je respire. On dirait bien que c’est ma main qui a cédé à mon souffle Qui veut sortir, dans des soupirs. Aurais-je oublié avoir passé avec toi un accord Même pour le pire, surtout pour le pire, Stipulant que nous deux vies seront liées jusqu’au dernier souffle ? Allons rire, allons rire ! Il y a pire mais devrais-je m’en réjouir ? Il n’y a que toi …pour nourrir mon sourire. Etouffe-moi de rire ! Je n’arrive plus à rêver assez pour rester. Je ne m’empoisonne plus assez pour remédier A la réalité. Je voudrais n’être nulle part. Viens avec moi nulle part. On dessinera des bouts de monde Comme on faisait à l’époque féconde Quand on voulait désirer la vie, Quand on riait sans parcimonie. Viens mon amie, Oh viens mon amie.
14.
En mi mente 05:45
Est-ce donc cela que tu veux ? Est-ce que tu veux qu’ils n’attendent tous que toi ? Est-ce que tu peux te suspendre à leurs bras ? Est-ce que tu peux te suspendre à leur choix ? Est-ce qu’il n’y a pas une vie qui urge Que tu te perds à plaire dans ton imaginaire ? Mais qu’attends-tu pour que s’insurgent Tes angoisses, puis les mettre à terre ? Mais qu’attends-tu pour être là ? Qu’on te garde la place ? Idiote ! Balcon, orchestre, fauteuil ou pas, C’est à toi de courir aux portes… …Car personne ne te les tiendra, Personne ne te les tiendra, (En mi mente). Est-ce bien cela que tu veux, Que seulement pour toi tous n’aient d’yeux ? Qu’un bel hasard les suspende à ta voix Quand tu ne fais que parler bas ? Attends-tu ta mort pour leur dire Que tu les aimes plus qu’ils ne croient ? Attends-tu que ta vie expire Pour qu’ils te pleurent et fassent de toi Une incomprise regrettée ? ((Oh non pas ça !) Regarde hors de tes pensées. En mi mente. Vas-tu te mettre à pleurer ? N’as-tu pas mieux à faire de tes yeux ? Vas-tu encore les regarder Avoir l’air d’être si heureux ? Car jamais personne ne s’arrête en chemin, Il n’y a qu’à courir agripper des mains, Il n’y a qu’à tenter d’accrocher des regards Mais tâche de ne pas l’entendre trop tard. Tâche de ne pas l’entendre trop tard, Et n’attends pas pour prendre part A leur vie et à la tienne… A leur vie et…à la tienne ! Sors enfin de ton absence. Tu seras ta propre ambulance.

about

"Les poisons du remède" est un album composé de quatorze chansons qui questionnent la guérison, le rapport au corps, le regard humain sur le monde et la reconnaissance de nos limites. Ces chansons sont des interrogations ou des pensées parfois motivées par une certaine angoisse mais tendres, encourageant à sortir de soi pour donner aux autres ce qu’on cache parfois à tort dans notre esprit.
Elles sont soutenues et poursuivies par un jeu de piano énergique.

credits

released November 27, 2020

Paroles et musique : Laurène
Chant, piano, instruments logiciel : Laurène
Arrangements : Laurène, Alain Guyot, Alexandre Houngbo

Mixage et Mastering : Alexandre Houngbo

Illustrations et direction artistique : Arthur Poilblan

Graphisme : Alexandre Pothier

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about

Laurène Paris, France

Laurène, auteure-compositrice-interprète, présente son premier album intitulé "Les poisons du remède", composé de quatorze chansons traitant du rapport au corps, meurtri, puissant -à aimer, à comprendre -, de la vie, de la mort, en passant par les pouvoirs de nos pensées ; en somme, trouver le remède, en éviter les poisons. ... more

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